« Je suis né à Orléans. Ma grand-mère, enfant de 14/18, était orpheline d’un père disparu au champ de bataille et voisine de la mère de Charles Péguy qui pleurait son fils. Ma belle-famille demeure à l’emplacement de cette maison aujourd’hui disparue.
Je fis mes études de droit là où Molière fit les siennes.
J’habite désormais à Coincy, où naquit Gauthier, à quelques lieues de la maison des Claudel, à plusieurs de celle où naquit Jean de La Fontaine et à plusieurs autres de celles où Alexandre Dumas et Jean Racine virent le jour.
On compte aussi, parmi le « voisinage » littéraire, la vicomtesse d’Oulchy, Précieuse ridiculisée par un Molière en verve ainsi que Madame de Coigny, adulée par un Prince de Ligne énamouré.
Alors, l’ambiance fantomatique de ces ectoplasmes de génie, a dû provoquer l’écriture pour faire parler des animaux. Grenouilles, serpents, morses et panthères ont la parole.
Graziella n’est d’ailleurs pas le seul animal à parler dans l’Aisne et le Docteur Dolittle parvient à les entendre dans les tranchées du Front tout comme La Fontaine constate que la fourmi fait la morale à la cigale.
Je crois bien que ce sont les animaux qui parlent ici !
Ils sont fous ces axonais ! (UDERZO est même né à Fismes, à environ 25 km de là). »