Description
À ceux qui pourraient croire que tout a été écrit sur Honoré de Balzac, l’œil affûté de Christian Galantaris oppose un « livre passionnant […qui] fait revivre l’homme Balzac », comme l’écrit Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, en conclusion de sa préface.
Que nous disent de « l’homme Balzac », ses représentations, à travers le regard de ceux, éminents ou obscurs, qui l’ont connu, dessiné, peint, statufié voire caricaturé ? Comment comprendre que de témoignages aussi divers ait pu naître l’image d’un homme beau, alors que, de petite taille, obèse, et aux traits communs, il ne l’était manifestement pas ?
Cette plongée dans les représentations d’un Balzac protéiforme donnent le change, peut-être, aux proportions titanesques de son œuvre et aident à construire, par fragments, l’image d’un pygmée devenu géant.
Ayant commencé à lire intégralement les 97 romans et nouvelles de La Comédie humaine il devient naturellement un balzacien. Poussé par la curiosité il a lu aussi la volumineuse correspondance adressée par l’écrivain à Mme Hanska, courtisée pendant dix-sept ans avant de devenir M me de Balzac. Puis la lecture de nombreuses études et biographies l’amènent — sans y prendre garde — à s’intéresser au physique et enfin aux
portraits de l’époque. En 1971, reconnu comme spécialiste, il est choisi pour organiser à la Maison de Balzac la première exposition iconographique consacrée au romancier, rassemblant alors sa collection à celle du musée. Poursuivant ses recherches dans les collections privées et publiques, il porte le nombre des portraits connus (170) à 220. Le livre témoigne de cette quête aujourd’hui arrivée à son terme. Christian Galantaris a écrit de nombreux articles et ouvrages dont un Manuel de bibliophilie réputé. Il est chevalier de la Légion d’honneur, des Arts et Lettres et des Palmes académiques.